Dans la nature, il existe des relations symbiotiques entre différents organismes pour parvenir à une fin. Il y a des relations où l'une des parties obtient des résultats très négatifs, comme dans les cas de prédation ou de parasitisme. Dans d'autres relations, parfois même toutes les personnes impliquées ne savent pas qu'elles sont en couple. C'est le cas du commensalisme.
Dans cet article sur notre site nous allons découvrir la définition du commensalisme, nous verrons quels types existent et quelques exemples de commensalisme. Continue de lire!
Qu'est-ce que le commensalisme ?
Le commensalisme en biologie est défini comme la relation entre deux organismes d'espèces différentes, où l'un profite et l'autre ne reçoit rien, ni positif ni négatif. Le résultat de la relation pour l'un d'entre eux est neutre.
Le commensalisme est un type de symbiose qui, contrairement à d'autres, comme le parasitisme ou la prédation, n'entraîne de résultat négatif pour aucune des parties impliquées. En revanche, la différence entre mutualisme et commensalisme est que, dans le premier cas, les deux individus obtiennent des avantages
Le commensalisme en microbiologie a également été largement étudié. Par exemple, dans une colonne d'eau, les micro-organismes qui vivent plus près de la surface bénéficient généralement de la lumière du soleil, essentielle à leur développement. Leurs déchets voyagent à travers la colonne d'eau jusqu'à ce qu'ils atteignent le fond, où la lumière du soleil et l'oxygène sont rares. Ici, les micro-organismes anaérobies (qui n'ont pas besoin d'oxygène pour vivre) prélèvent des substances qui arrivent de la surface comme source de nutriments et d'énergie.
Les micro-organismes du fond profitent des micro-organismes de surface, tandis que les micro-organismes de surface n'obtiennent rien. Il convient de noter ici le terme amensalisme Contrairement au commensalisme, dans ces relations, l'une des parties est lésée tandis que l'autre reste inchangée. C'est le cas de certains champignons comme Penicillium, qui sécrètent des antibiotiques empêchant la prolifération des bactéries.
Types de commensalisme
Lorsque l'on étudie les relations établies entre les êtres vivants, la grande variété qui existe nous oblige à sous-classer le commensalisme en trois types différents, car il n'y a pas une seule façon dont les animaux bénéficient du mutualisme:
- Phorèse : le terme phorèse désigne la relation qui s'établit entre deux espèces lorsque l'une transporte l'autre. Dans la plupart des cas, le transporteur n'est même pas conscient qu'il transporte un autre être vivant.
- Inquilinisme : L'inquilinisme survient lorsqu'une espèce occupe le corps d'une autre pour vivre, sans causer aucun type de nuisance.
- Métabiose : Ce type de commensalisme est très répandu dans le règne animal. Cela se produit lorsqu'une espèce se nourrit des déchets d'une autre, comme ses excréments ou son propre corps en décomposition, ou le cas des micro-organismes anaérobies dont nous avons parlé plus tôt.
Exemples de commensalisme
Il existe de nombreuses relations commensales dans le règne animal. Beaucoup de ces relations se produisent entre les membres de ce règne avec des organismes du règne végétal. Certains de ces exemples sont:
1. Commensalisme entre opiliones et fourmis
Dans certaines régions d'Argentine, où cette relation a été découverte, le climat est très sec, ce qui rend impossible pour opiliones, certains animaux sociaux appartenant à l'ordre des arachnides. Les fourmilières offrent un microclimat plus humide qui favorise les opiliones. Ces vivent à l'intérieur des fourmilières sans causer de bénéfices ou de dommages aux fourmis.
deux. Commensalisme entre le lézard géant de l'île de Fer (Gallotia simonyi) et le goéland leucophée (Larus michahellis)
Les poussins sans envol de cette espèce de goéland régurgitent une partie de leur nourriture lorsqu'ils se sentent trop rassasiés ou lorsqu'ils sont dérangés par d'autres goélands adultes. Le lézard géant en profite alors en se nourrissant des insectes régurgités par le goéland.
3. Commensalisme entre pinsons des arbres (Fringilla coelebs) et étourneaux noirs (Sturnus unicolor)
Les étourneaux, à León, dans le nord-ouest de l'Espagne, se nourrissent de mûres en été. Lorsqu'ils mangent, ils déposent des graines sur le sol ou sur les feuilles du mûrier. Les pinsons, animaux granivores, recherchent entre les feuilles et le sol les graines rejetées par les étourneaux, les prélevant même directement dans les fèces des étourneaux.
4. Commensalisme entre mouches et acariens
C'est un exemple très curieux de phorèse Dans les séchoirs à jambon, ils ont parfois des problèmes d'acariens, qui piquent le jambon et invalident à vendre. Les jambons sont suspendus au plafond donc l'invasion des acariens paraît compliquée. Ces animaux montent sur les mouches qui visitent les jambons. Quand ils arrivent à un jambon, les acariens descendent à la volée. Les mouches n'obtiennent rien, elles ne se rendent même pas compte qu'elles transportent des acariens.
5. Commensalisme entre oiseaux et arbres
Les oiseaux qui nident dans les arbres, en obtiennent une protection et un endroit pour construire leur nid. Les arbres n'obtiennent rien, ni positif ni négatif.