Mutualisme en biologie - Exemples et définition

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Mutualisme en biologie - Exemples et définition
Mutualisme en biologie - Exemples et définition
Anonim
Mutualisme en biologie - Exemples et définition
Mutualisme en biologie - Exemples et définition

Les relations entre les différents êtres vivants continuent d'être l'un des principaux sujets d'étude en science. Concrètement, le mutualisme a été largement étudié et, actuellement, des cas vraiment surprenants de mutualisme animal continuent d'apparaître.

Dans cet article sur notre site nous vous expliquerons la définition du mutualisme en biologie, les types qui existent et nous en verrons aussi certains exemples. Découvrez tout sur cette forme de relation entre animaux.

Qu'est-ce que le mutualisme ?

Le mutualisme est un type de relation symbiotique. Dans cette relation, deux individus d'espèces différentes bénéficient de la relation entre eux, obtenant quelque chose (nourriture, abri, etc.) qu'ils ne pourraient pas obtenir sans la présence des autres espèces. Il est important de ne pas confondre mutualisme et symbiose. La différence entre mutualisme et symbiose est que le mutualisme est un type de symbiose entre deux individus.

Il est tout à fait possible que chaque organisme de la planète Terre soit associé d'une manière ou d'une autre à au moins un autre organisme d'une espèce différente. De plus, il semble que ce type de relation ait été clé dans l'histoire de l'évolution, par exemple, l' origine de la cellule eucaryote, lal'apparition des plantes à la surface de la terre ou la diversification des angiospermes ou les plantes à fleurs.

Les coûts du mutualisme

Le mutualisme était à l'origine considéré comme une action altruiste de la part des organismes. On sait aujourd'hui que ce n'est pas le cas, et que le fait de prendre à autrui quelque chose qu'on ne peut pas fabriquer ou se procurer, a un coût.

C'est le cas des fleurs qui produisent du nectar pour attirer les insectes, de sorte que le pollen adhère à l'animal et se disperseUn autre exemple est celle des plantes à fruits charnus dont les animaux frugivores prélèvent les fruits et dispersent les graines après passage dans leur tube digestif. Pour les plantes, créer un fruit est une dépense énergétique considérable qui leur profite directement.

Malgré cela, étudier et obtenir des résultats significatifs sur l'ampleur des coûts pour un individu est une tâche difficile. L'important est qu'au niveau de l'espèce et au niveau évolutif, le mutualisme est une stratégie favorable.

Mutualisme en biologie - Exemples et définition - Les coûts du mutualisme
Mutualisme en biologie - Exemples et définition - Les coûts du mutualisme

Types de mutualisme

Pour mieux classer et comprendre les différentes relations de mutualisme en biologie, ces relations ont été classées en différents groupes:

  • mutualisme obligatoire et mutualisme facultatif : au sein des organismes mutualistes, il existe une plage dans laquelle une population peut être mutualiste obligatoire et sans la présence du les autres espèces ne peuvent remplir leurs fonctions vitales, et les mutualistes facultatifs, qui peuvent survivre sans interagir avec l'autre mutualiste.
  • Mutualisme trophique : Dans ce type de mutualisme, les individus impliqués obtiennent ou dégradent les nutriments et les ions dont ils ont besoin pour vivre. Normalement, dans ce type de mutualisme, les organismes impliqués sont, d'une part, un animal hétérotrophe et, d'autre part, un organisme autotrophe. Il ne faut pas confondre mutualisme et commensalisme. Dans le commensalisme, l'un des organismes obtient des bénéfices et l'autre n'obtient absolument rien de la relation.
  • mutualisme défensif : le mutualisme défensif se produit lorsqu'un des individus impliqués obtient une récompense (nourriture ou abri) grâce à la défense de l'autre espèce qui forme le mutualisme.
  • Mutualisme dispersif : ce mutualisme est celui qui se produit entre les espèces animales et végétales, de sorte que l'espèce animale obtienne la nourriture et la plante la dispersion de son pollen, de ses graines ou de ses fruits.

Exemples de mutualisme

Dans les différentes relations mutualistes, il peut y avoir des espèces mutualistes obligatoires et des espèces mutualistes facultatives. Il peut même arriver qu'à une étape il y ait un mutualisme obligatoire et qu'à une autre il soit facultatif. Le reste des mutualismes (trophique, défensif ou dispersif) peut être obligatoire ou facultatif, selon la relation:

Mutualisme entre fourmis coupeuses de feuilles et champignons

Les fourmis coupeuses de feuilles ne se nourrissent pas directement des plantes qu'elles butinent, mais créent des vergers dans leurs nids où elles déposent les feuilles coupées et sur ceux-ci ils placent le micelo d'un champignon, qui se nourrit de la feuille. Une fois que le champignon se développe, les fourmis se nourrissent des fructifications de celles-ci. Cette relation est un exemple de mutualisme trophique

Mutualisme entre micro-organismes du rumen et des ruminants

Un autre exemple clair de mutualisme trophique est celui des herbivores ruminants. Ces animaux se nourrissent principalement d'herbe. Ce type d'aliment est extrêmement riche en cellulose, un type de polysaccharide impossible à dégrader pour les ruminants sans la collaboration de certains organismes. Les micro-organismes logés dans le rumen dégradent les parois cellulosiques des plantes, obtenant des nutriments et libérant d'autres nutriments assimilables par les mammifères ruminants. Ce type de relation est un mutualisme obligatoire, les ruminants et les bactéries du rumen ne peuvent vivre l'un sans l'autre.

Mutualisme entre terminus et actinobactéries

Les termites, pour augmenter le niveau immunitaire de la termitière, construisent des nids avec leurs propres excréments. Ces fagots, une fois solidifiés, ont un aspect cartonné qui permet la prolifération des actinobactéries. Ces bactéries agissent comme une barrière contre la prolifération des champignons Ainsi, les termites obtiennent une protection et les bactéries se nourrissent, nous sommes donc face à un cas de mutualisme défensif

Mutualisme entre fourmis et pucerons

Certaines fourmis se nourrissent des sucs sucrés expulsés par les pucerons. Pendant que les pucerons se nourrissent de la sève des plantes, les fourmis boivent le jus sucré. Si un prédateur essaie de déranger les pucerons, les fourmis n'hésiteront pas à défendre les pucerons, leur principale source de nourriture. C'est un cas de mutualisme défensif.

Mutualisme entre animaux et végétaux frugivores

La relation entre les animaux frugivores et les plantes dont ils se nourrissent est si forte que, selon plusieurs études, depuis que certains de ces animaux ont disparu ou ont diminué en nombre, les fruits des plantes ont diminué en taille.

Les animaux frugivores sélectionnent les fruits les plus charnus et les plus frappants il y a donc une sélection des meilleurs fruits par ces animaux. En l'absence d'animaux, les plantes ne développent pas de fruits aussi gros ou, si elles le font, aucun animal ne s'y intéressera, il n'y aura donc aucune pression positive pour que ce fruit devienne un arbre à l'avenir.

De plus, certaines plantes, pour développer de gros fruits, ont besoin d'une taille partielle de ces fruits. Le mutualisme dispersif est vraiment nécessaire non seulement pour les espèces concernées, mais aussi pour l'écosystème.

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